Depuis l'avènement des plate-formes de crowdfunding dans le pays, un vicieux type d'arnaque s'est rependu en ligne via les réseaux sociaux et dans les boites mails : de prétendus financements en ligne accordés dans des temps records, sans apport ni garanties, et délivrés gracieusement par des personnes qui prétendent être des investisseurs en recherche de placements. Nul doute qu'il s'agit là d'une tromperie.
Malheureusement, le tsunami de fausses annonces sur ces sites en dit long sur l'importance de cette gangrène. Et déjà beaucoup d'internautes sont tombés dans le piège...
Un scénario bien ficelé
Susciter l'intérêt de la victime avec une proposition séduisante de crédit
L’escroquerie au crédit est présentée sous l'aspect d'un script avec plus ou moins de vraisemblance. Pour l'escroc, il s'agit là d'une phase capitale car il sent que la réussite de son coup est en partie due à la crédibilité de son histoire. Pour attirer une grande quantité de victimes potentielles, il rédige et publie une fausse annonce sur des sites très populaires comme Facebook, Twitter ou de grands forums fréquentés. Les pages de commentaires étant accessibles à tous, elles en deviennent des endroits prisés des arnaqueurs.
D'abord, l'escroc se présente comme une personne disposant d'un capital qu'elle souhaiterait faire fructifier en accordant des crédits avec un taux très faible. Par moments, il prend l'identité d'un rentier à la retraite qui souhaite sortir de la Banque et donner ainsi l'image d'une personne exemplaire et aspirant à tirer tout le monde vers le haut. Le but est le suivant : profiter de la détresse des gens naïfs en leur expliquant qu'un emprunt est envisageable, même avec de faibles revenus. Il se dit prêt à leur accorder un prêt, même s'ils ont déjà des crédits sur le dos. Une fois la demande validée, notre escroc promet un déblocage de l'argent très rapidement avec une libre négociation des conditions de remboursement.
S'il peut sembler évident pour la plupart des gens que des annonces de ce type relèvent de l'impossible, il n'en reste pas moins que des personnes se trouvant financièrement au pied du mur peuvent se laisser berner à cause de cette promesse de crédit rapide qui les attire.
Gagner la confiance de sa victime
Sur les réseaux sociaux, n'importe qui est capable d'inventer une identité avec un peu d'imagination. C'est ainsi qu'opèrent les escrocs au faux crédit en créant intégralement un faux profil qui collera au mieux avec leur storytelling. D'abord, ils donnent une identité bien française à leur personnage fictif. Exit donc les noms ou prénoms étrangers qui tendraient à faire fuir les plus sceptiques. La victime doit avoir le sentiment que l'investisseur réside aux alentours. Dans un scénario bien préparé, notre escroc peut tenter de passer pour un senior sympathique et souriant. Tous les procédés sont bons pour créer un climat de confiance entre l'escroc et sa victime afin de lui faire progressivement accepter des conditions d'obtention plus que douteuses.
Donner suite à toutes les sollicitations
Quand la victime est convaincue du sérieux de son interlocuteur, notre escroc peut sans attendre passer à l'étape supérieure. Il confirme qu'il accepte sa demande de crédit, mais exige le règlement de frais divers par mandat cash afin de valider la demande. Ces frais divers peuvent représenter plusieurs centaines d'euros et servent à compenser la durée passée par l'investisseur à analyser son dossier. Les frais de dossier sont, d'après lui, obligatoires pour libérer le prêt. Si la victime paye, notre escroc lui ordonnera ensuite de verser une cotisation obligatoire d'assurance de prêt. Sauf que la victime n'obtiendra rien du tout et notre escroc encaissera les mandats avant de se volatiliser.
Comment prévenir ces escroqueries ?
Tout le monde en France n'a pas l'autorisation pour octroyer un prêt et le crédit aux particuliers est une activité encadrée. Si une personne ou une société fait de la vente de services bancaires par le web, ce site doit obligatoirement afficher ses informations légales ainsi que les conditions générales. Pour être reconnu en tant qu'établissement de prêt, tout organisme doit être en possession d'un agrément de l'État. Tout site de crédit entre particuliers doit impérativement être en possession de ces autorisations et dans le cas contraire, il doit s'agir clairement d'une escroquerie. De plus, il ne faut pas ignorer que les délais pour obtenir un crédit ne sont pas aussi rapides et que la durée estimée est d'environ 15 jours avant l'obtention de l'argent sur son compte.
Même si un particulier était en possession d'une importante somme d'argent à placer de cette manière, il analyserait sérieusement et profondément toutes les demandes avant de choisir les plus solides. Enfin, une banque ne délivrerait pas un quelconque prêt personnel ou immobilier à un individu ne possédant pas de sérieuses garanties. Question de bon sens...
Pour en savoir plus, voir l'article sur la multiplication des arnaques au crédit rapide.
Malheureusement, le tsunami de fausses annonces sur ces sites en dit long sur l'importance de cette gangrène. Et déjà beaucoup d'internautes sont tombés dans le piège...
Un scénario bien ficelé
Susciter l'intérêt de la victime avec une proposition séduisante de crédit
L’escroquerie au crédit est présentée sous l'aspect d'un script avec plus ou moins de vraisemblance. Pour l'escroc, il s'agit là d'une phase capitale car il sent que la réussite de son coup est en partie due à la crédibilité de son histoire. Pour attirer une grande quantité de victimes potentielles, il rédige et publie une fausse annonce sur des sites très populaires comme Facebook, Twitter ou de grands forums fréquentés. Les pages de commentaires étant accessibles à tous, elles en deviennent des endroits prisés des arnaqueurs.
D'abord, l'escroc se présente comme une personne disposant d'un capital qu'elle souhaiterait faire fructifier en accordant des crédits avec un taux très faible. Par moments, il prend l'identité d'un rentier à la retraite qui souhaite sortir de la Banque et donner ainsi l'image d'une personne exemplaire et aspirant à tirer tout le monde vers le haut. Le but est le suivant : profiter de la détresse des gens naïfs en leur expliquant qu'un emprunt est envisageable, même avec de faibles revenus. Il se dit prêt à leur accorder un prêt, même s'ils ont déjà des crédits sur le dos. Une fois la demande validée, notre escroc promet un déblocage de l'argent très rapidement avec une libre négociation des conditions de remboursement.
S'il peut sembler évident pour la plupart des gens que des annonces de ce type relèvent de l'impossible, il n'en reste pas moins que des personnes se trouvant financièrement au pied du mur peuvent se laisser berner à cause de cette promesse de crédit rapide qui les attire.
Gagner la confiance de sa victime
Sur les réseaux sociaux, n'importe qui est capable d'inventer une identité avec un peu d'imagination. C'est ainsi qu'opèrent les escrocs au faux crédit en créant intégralement un faux profil qui collera au mieux avec leur storytelling. D'abord, ils donnent une identité bien française à leur personnage fictif. Exit donc les noms ou prénoms étrangers qui tendraient à faire fuir les plus sceptiques. La victime doit avoir le sentiment que l'investisseur réside aux alentours. Dans un scénario bien préparé, notre escroc peut tenter de passer pour un senior sympathique et souriant. Tous les procédés sont bons pour créer un climat de confiance entre l'escroc et sa victime afin de lui faire progressivement accepter des conditions d'obtention plus que douteuses.
Donner suite à toutes les sollicitations
Quand la victime est convaincue du sérieux de son interlocuteur, notre escroc peut sans attendre passer à l'étape supérieure. Il confirme qu'il accepte sa demande de crédit, mais exige le règlement de frais divers par mandat cash afin de valider la demande. Ces frais divers peuvent représenter plusieurs centaines d'euros et servent à compenser la durée passée par l'investisseur à analyser son dossier. Les frais de dossier sont, d'après lui, obligatoires pour libérer le prêt. Si la victime paye, notre escroc lui ordonnera ensuite de verser une cotisation obligatoire d'assurance de prêt. Sauf que la victime n'obtiendra rien du tout et notre escroc encaissera les mandats avant de se volatiliser.
Comment prévenir ces escroqueries ?
Tout le monde en France n'a pas l'autorisation pour octroyer un prêt et le crédit aux particuliers est une activité encadrée. Si une personne ou une société fait de la vente de services bancaires par le web, ce site doit obligatoirement afficher ses informations légales ainsi que les conditions générales. Pour être reconnu en tant qu'établissement de prêt, tout organisme doit être en possession d'un agrément de l'État. Tout site de crédit entre particuliers doit impérativement être en possession de ces autorisations et dans le cas contraire, il doit s'agir clairement d'une escroquerie. De plus, il ne faut pas ignorer que les délais pour obtenir un crédit ne sont pas aussi rapides et que la durée estimée est d'environ 15 jours avant l'obtention de l'argent sur son compte.
Même si un particulier était en possession d'une importante somme d'argent à placer de cette manière, il analyserait sérieusement et profondément toutes les demandes avant de choisir les plus solides. Enfin, une banque ne délivrerait pas un quelconque prêt personnel ou immobilier à un individu ne possédant pas de sérieuses garanties. Question de bon sens...
Pour en savoir plus, voir l'article sur la multiplication des arnaques au crédit rapide.